mercredi 5 mars 2008

Plongée au phare Amédée :


Coucou
La Nouvelle-Calédonie revendique le fait d’avoir le plus grand lagon du monde. Il est vrai que la barrière de corail fait le tour de la Grande Terre. Elle n’est malheureusement pas accessible à la nage du côté de Nouméa. Les sites de plongée sont nombreux et je suis sûr que la plupart ne sont pas exploités. Il faut dire qu’ici personne ne pousse pour développer le tourisme. La découverte de l’île s’effectue par le bouche à oreille, et il faut parfois insister ou tester pour obtenir les bons plans. Si vous ne posez pas les bonnes questions au personnel du site que vous visitez, ils ne vous expliqueront pas forcément les différentes possibilités qui s’offrent à vous.
Bref revenons sur notre barrière de corail. J’avais déjà pu la voir en PMT et je me demandais si c’était vraiment utile d’aller plonger avec une bouteille. Comme Anne-Sophie et Stéphane effectuaient leurs deux dernières plongées du niveau 2, j’en ai profité pour les accompagner.



Bien sûr, je n’étais pas dans la même palanquée qu’eux, puisque j’ai à peine un niveau 1. Et bien oui !! Ca vaut le coup de plonger en bouteille. En fait c’est complètement différent. On a vraiment l’impression de nager avec les poissons, d’être intégré au milieu. Quand on observe quelque chose, pas besoin de remonter respirer toutes les 5 minutes… bon d’accord toutes les minutes. Et au final on voit beaucoup plus de choses. Sur cette journée j’ai pu voir une tortue grosse tête passer à côté de nous, un tricot rayé en train de chasser, des raies, des petits napoléons, des requins pointe noire, des requins gris de récif (beaucoup plus impressionnants, mais là ils avaient un gros ventre donc j’imagine qu’ils n’avaient plus faim) et pleins d’autres poissons de toutes les couleurs. Tout cela sans parler des différents coraux et des tous petits organismes comme les nudibranches (mot préféré des moniteurs de plongée) qu’il est quasi impossible de voir en PMT. Bref on nage dans un aquarium géant.


(Photo prise à l'Ile des Pins)



(Photo prise au lagoonarium de Moorea)


Sur cette plongée j’ai quand même eu droit à ma petite frayeur. Le moniteur a délogé un petit requin pointe noire (il devait faire un peu moins qu’un mètre et demi, photo ci-dissous) qui était tranquillement posé au fond, peut-être en train de guetter sa proie.




Après avoir fait deux ou trois petits ronds il est revenu vers moi et après un face à face intense, il est reparti. Les connaisseurs me diront que c’est rien, que ce n’était juste qu’un petit requin pointe noire. Mais bon, quand même, quand on n’est pas habitué ça fait bizarre. En gros c’est comme quand un chien méchant vous aboie dessus, on reste immobile, on attend que ça passe et on se répète : « pourvu qu’il ne me morde pas, pourvu qu’il ne me morde pas ».




Au cours de cette journée riche en émotions, nous avons mangé sur l’îlot du phare Amédée. Une petite histoire circule sur ce phare. Il a été construit en France et acheminé en pièces détachées, sauf qu’il aurait du être envoyé à Fort de France. Mais à l’époque (milieu du 19ième siècle) Noumèa portait le nom de Port de France… Le transit militaire existait-il déjà à l’époque? Quant à la véracité de cette histoire, je n’en ai aucune idée, puisque je ne l’ai retrouvée nulle part.

A bientôt

1 commentaire:

Unknown a dit…

Ouais enfin, le face a face "intense" avec le requin... c’est rien, que ce n’était juste qu’un petit requin pointe noire!! C'est pas plus dangeureux qu'un poisson picasso!