mardi 19 février 2008

Nuit sur un îlot

Coucou
Une des activités possibles en Nouvelle Calédonie est la sortie bateau pour aller sur un îlot. J’ai eu la chance de passer un week-end sur l’îlot Signal. D’ailleurs je remercie beaucoup Anne-Sophie, Stéphane, Estelle et Yannick de m’avoir emmené avec eux. Petit conseil : ne pas hésiter à se badigeonner de crème car ici le soleil ne pardonne pas. Le bon plan est d’avoir un licra pour aller nager en PMT (Palmes, Masque et Tuba). Pour une fois j’ai fait attention et je n’ai pas pris de gros coups de soleil. En nageant vers un bateau au mouillage j’ai pu voir mon premier requin en milieu naturel. C’était un petit requin à pointe blanche donc pas trop dangereux, mais je ne m’attendais pas du tout à voir un requin si près de la plage.
Le soir approchant, il est temps de monter la tente.

Un petit barbecue est idéal pour passer une bonne soirée. Il y a même un stock de bois approvisionné par la Province utilisable par tout le monde pour éviter que les gens arrachent les arbustes de l’îlot. Quand le soleil se couche, l’îlot se peuple de nouveaux habitants au comportement bizarre. Ce sont des oiseaux marins, les puffins ou pétrels. Pour le premier Koh Lanta, ils avaient mangé ces oiseaux, ce qui avait provoqué un scandale car c’est une espèce protégée. Tout d’abord ces oiseaux creusent un terrier pour nicher (étrange). C’est pourquoi l’îlot est plein de trous. Donc une fois installé pour manger, si tu reçois du sable dans la tête, c’est pas grave c’est juste un oiseau qui élargit son trou. Il y a tellement d’oiseaux au sol (d’ailleurs ça fait un peu penser au célèbre film) et vu qu’il fait nuit, il faut même faire attention pour ne pas en écraser un, car ils ne s’écartent pas. De plus ces oiseaux sont dotés d’une intelligence hors du commun, de telle sorte qu’assez souvent quelques-uns percutent le toit en tôle du faré de l’îlot ou même mieux atterrissent sur nous : ce qui provoque son petit effet quand on est dans le noir avec un éclairage faible. Mais le plus étrange reste le bruit qu’ils font durant toute la nuit. De près cela ressemble à un bébé qui pleure et de loin à une meute de loups. Les faits divers relatent parfois le massacre d’une quarantaine de ces oiseaux : ce sont sûrement des campeurs privés de sommeil qui sont passés sur fou.
En même temps que nous, il y avait sur l’îlot deux personnes qui étudient les tricots rayés. C’est un des rares animaux potentiellement dangereux pour l’homme en Nouvelle Calédonie. Son venin est considéré comme mortel mais comme il n’y a jamais eu de cas avéré de morsure depuis le 19ième siècle le doute persiste. Ce serpent n’hésitera pas à vous passer entre les jambes, voire même sur le pied, mais il n’est pas du tout agressif. Il en existe deux espèces, des jaunes et des bleus. On a donc pu assister à la remise en liberté de 60 serpents.



La nuit sur l’îlot est forcement courte car après le boucan des oiseaux, le soleil se lève et une chaleur pesante force le réveil. Finalement il suffit de sortir de la tente, d’allonger sa serviette sur la plage et de finir sa nuit. Le dimanche a été couvert, mais cela ne nous a pas empêché d’aller sur la barrière de corail. Nous avons eu la très bonne idée de traverser le mur de vagues provoquées par la barrière. Malheureusement le retour a été un peu périlleux, nous avons été pris dans deux petits rouleaux (mais finalement ça suffit pour te retourner) et un masque et deux tubas (dont le mien) ont été perdus. Finalement s’amuser dans les vagues de la côte basque est très utile car cela m’a permis de ne pas m’éclater sur le corail. Bref ce week-end a été riche en nouvelles expériences.


A bientôt

dimanche 17 février 2008

Arrivée à Nouméa

Salut tout le monde.
Malheureusement Julien a dû rentrer à Creil, car le séjour au paradis n’est pas éternel (cf son blog http://workinginnoumea.blogspot.com/ ). J’ai donc la chance de le remplacer et de profiter à mon tour de cette belle région. Mais je me force à garder les pieds sur terre car je sais que, pour moi aussi, mon retour est programmé. Tout d’abord je vais remercier l’Esterel de m’avoir si agréablement transporté jusqu’à Nouméa. Le vol fut long mais très confortable. Voici une petite photo pour ceux qui, comme moi, n’ont pas l’habitude de voler très haut.


A l’arrivée, découverte du paysage calédonien entre les nuages, avec d’un côté le lagon, de l’autre les montagnes et entre les deux une alternance de couleurs vives et foncées.



En sortant de l’avion l’air était très pesant car il avait plu. L’après midi ce sont des trombes d’eau qui sont tombées. Je me suis donc installé tranquillement dans ma chambre. J’ai effectué mon premier vol dans la région en tant qu’observateur sur Puma lors d’un vol d’entraînement au treuillage dans les montagnes au nord de Nouméa. Ce fut un vol très sympathique.





Pour mon premier vol en Casa j’ai eu le plaisir de découvrir la mission « claquettes ». C’est une mission qui ressemble à une mission RLA : on part tôt, on sèche sur place et on rentre tard. Sauf qu’ici « sécher sur place » signifie qu’on se met en maillot-claquettes, qu’on s’équipe d’un masque et d’un tuba pour voir le corail et les poissons, qu’effectivement on sèche au soleil sur une plage de sable blanc et qu’on mange au bord de l’eau. Sur la deuxième photo le bleu entre les arbres est celui de l’eau et le bleu au dessus des arbres est celui du ciel : il me semble que la couleur est la même !!!!



A bientot.